9 janvier 2022.
La tradition veut qu’on se souhaite le meilleur pour l’année qui vient.
Mais aujourd’hui l’humanité est plongée dans une si grande tourmente que son sort est plus que jamais dans la main de Dieu.
En effet, les êtres humains du monde entier font, avec une intensité inédite pour nombre d’entre eux, à la foisl’épreuve de la maladie, de la peur de la maladie causée par un virus inconnu, de la mort qu’elle entraîne parfois et de décisions attentatoires à leurs droits fondamentaux. Cela fait beaucoup sur une période aussi brève.
Ce quesouhaitent des millions d’individus, c’est, en premier lieu, une orientation nouvelle, enfin éclairée, concernant les décisions qui, pour l’heure,affectentleurs viessouventde manière désastreuse. Car à force d’incohérence, voire d’absurdité ou pire, de malveillance, des populations entières, partout dans le monde,finissent par ne plus rien comprendre et par sombrer, pour certains, dans le désespoir.
La souffrance est palpable. Pour beaucoup, plus d’emplois, plus d’argent, plus de logement, plus de fêtes, de danse, de sport, de joie collective, de plaisir de vivre.
Bientôt nous raconterons comme une légendeaux enfants émerveillés comment était la vie « avant », la joie d’être ensemble, de se parler sans masque, les grandes tablées familiales sans crainte d’être contaminé ou de contaminer, sans peur d’aucune sorte. Simplement, la joie, le plaisir de se rencontrer, la vie.
Et nous-mêmes, ne commence-t-on pas déjà à l’oublier un peu ?
C’est le moment, il me semble, de se tourner vers Dieu et de prier car Seul Il connaît la fin et peut nous montrer la voie. Il n’y a plus guèred’alternative.
Aucun être humain ne connaît précisément nila suite ni la fin de cet épisode douloureux de notre histoire commune,et, paradoxalement, tout particulièrement ceux qui prétendent guider les peuples et font voter des lois. En réalité, ils ne savent pas ce qu’ils font.
Quelles que soient nos croyances, nous devons prier pour une libération de l’humanité et de la terre. Demandons tous ensemble le retour à la vie.
Dieu ne nous a pas oubliés.
Quand on a perdu tout espoir, que l’on regarde à droite et qu’il n’y a personne en vue, à gauche, personne non plus, que l’on comprend à ce moment-là qu’aucun être humain ne connaît le moyen de nous sortir de ce marasme, malgré les affirmations péremptoires de certains, alors il nous reste Dieu, le Tout Connaissant qui, Lui, connaît la méthode qui sauvera le monde entier et peut la souffler à des savants honnêtes, comme il le fit par le passé pour Fleming et la pénicilline, Lister et l’antisepsie et bien d’autres qui permirent, par leurs découvertes, de sauver des vies. Autrefois, les savants étaient inspirés. Aujourd’hui, on multiplie les doses (de quoi?) mais sait-on combien d’injections à la suite un être humain peut supporter ?
Prions pour que les médecins soient éclairés de nouveau comme le furent, il est vrai il y a fort longtemps, Galien, Hippocrate, Avicenne, Paracelse, qui avaient, eux, l’amour de la connaissance et la vocation de soigner.
Nous avons besoin d’un souffle nouveau, bienveillant, pour éradiquer les fléaux et aller vers une vie nouvelle empreinte de fraternité, de concorde et de partage.
Quand tout semble perdu, nous avons Dieu.
Je pense à tous ceux qui ne sont plus de ce monde, aux malades dans les hôpitaux, à ceux qui ont tout perdu et, plus largement, à tous ceux qui ont souffert et souffrent encore, d’une manière ou d’une autre, de ce désastre mondial.
Que Dieu nous vienne en aide et éclaire l’humanité jusqu’à ce qu’elle trouve la voie pour se préserver.
L’espoir, c’est la vie, c’est l’autre nom de Dieu.
Demain est un autre jour pour l’humanité.
Soyez assurés que toutes mes prières vous accompagneront en 2022.
Chérif Yancouba AÏDARA
Président-fondateur de la Fondation AÏDARA Chérif
Union pour l’éradication de la pauvreté en Afrique