La Fondation Aïdara Cherif s’engage dans le développement durable et équitable

jeudi 26 juillet 2012.

La Fondation AIDARA Chérif (Union pour l’éradication de la pauvreté en Afrique) s’engage dans le développement durable et équitable

L’origine de la Fondation Aïdara Chérif

Le Président de la Fondation Aïdara Chérif, chérif Yancouba Aïdara et son frère, le Secrétaire Général de la Fondation, chérif Vieux Aïdara, ont quitté très jeunes leur village de Tobor dans la région de Casamance au Sénégal et, ont longtemps parcouru le monde.
Ils n’ont jamais oublié leurs racines et surtout, tous ceux qui, familles, amis et voisins, sont restés dans les villages et subissent depuis toujours, impuissants, les affres de la pauvreté.

En 1998, ils ont créé la Fondation Aïdara Cherif, dont le principal objectif est de partager, de venir en aide, dans l’urgence, à un maximum de personnes dans le besoin, et d’extraire définitivement de la pauvreté la population rurale en créant des emplois, notamment par le développement de l’agriculture de proximité.

Mais au-delà de l’urgence, le combat plus général que mènent chérif Yancouba Aïdara et chérif Vieux Aïdara, est un combat pour l’équité, c’est-à-dire pour garantir à chacun sa part d’accès à la richesse de la terre et aux fruits de son labeur. Il leur semble en effet inconcevable d’accepter qu’un jour prochain, il y ait huit milliards de démunis et que seulement une petite partie de l’humanité puisse subsister « relativement » confortablement.

L’engagement de la Fondation dans le développement durable

Étant donné que les principales fonctions du développement durable sont, en premier lieu, la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, deuxièmement, la production de nourriture, de biens et de services durables et, enfin, la protection de l’environnement, la Fondation s’est engagée dans des projets d’écovillages incluant le développement de l’agroécologie, l’utilisation des énergies renouvelables et l’accès gratuit à l’éducation et aux soins pour les populations rurales des différentes régions du Sénégal, de Gambie et de Guinée-Bissau.

Nous avons la chance que l’Afrique soit un continent riche, et, comparé à l’Asie, encore sous-peuplé.
C’est pourquoi, nous pouvons inventer des modes de développement qui assureront demain le bien-être du plus grand nombre tout en préservant et restaurant les écosystèmes.
Avec l’expérience catastrophique, sur le plan environnemental, des pays occidentaux, en matière de politique agricole productiviste, le continent africain a la possibilité de gagner un siècle en évitant les erreurs commises ailleurs.

La Fondation AÏDARA Chérif a la volonté et le devoir de promouvoir une agriculture vivrière, diversifiée, seule à même d’éviter la famine aux populations africaines.
La Fondation AÏDARA Chérif entend prendre part, avec le soutien des pays du Nord, à la préservation de la biosphère, qui est, faut-il le rappeler, la même pour tous.

Car nous sommes convaincus que ce n’est qu’au prix d’un effort planétaire de solidarité et de partage avec les pays les plus développés, que l’objectif de réduire les altérations de l’environnement global sera atteint.

N’oublions pas que la globalisation a rendu les hommes interdépendants. Nous savons aujourd’hui que le sort de toutes les espèces, hommes, animaux, végétaux, est lié. C’est pourquoi, les solutions à ces problèmes sont aujourd’hui globales.

L’Afrique doit prendre conscience que l’écologie n’est pas un luxe de nantis et de pays développés, que la protection de l’environnement n’aura de réelle efficacité que si l’aide au développement durable est tangible sur le continent africain.

Seule la création d’emplois sur le sol africain permettra, d’une part, d’éviter le déplacement des agriculteurs vers les centres urbains, d’autre part, de pallier le flux migratoire des jeunes vers les pays du Nord.

Il est nécessaire que s’impose à tous une obligation d’assistance mutuelle écologique. Sinon il serait absurde d’imposer à l’Afrique la mise en place de mesures pour lutter contre le réchauffement climatique alors que les plus grands producteurs de CO2 se trouvent dans les pays du Nord.

Le développement durable ne pourra être entrepris en Afrique qu’avec le soutien des pays les plus développés. Nous sommes, plus que jamais interdépendants et liés les uns aux autres.

Tous les pays sont aujourd’hui contraints de gérer ensemble les ressources de la planète, les flux de populations et doivent s’efforcer de surmonter les fractures sociales. En mettant en œuvre des éco-projets, la Fondation AÏDARA chérif, entend prendre part à la mise en œuvre d’une nouvelle éthique internationale.

L’Afrique a besoin de l’Europe et L’Europe et le monde ont besoin de l’Afrique.

Événement à venir : Rencontres des associations africaines engagées dans le développement durable

Le 15 décembre 2012, la Fondation AÏDARA Chérif organise à Dakar une rencontre de différentes associations engagées dans des programmes environnementaux. Il s’agit de créer un «espace écologique africain », véritable coopération environnementale, qui constituera un répertoire de tous les projets innovants pour l’Afrique, en matière de préservation des ressources naturelles et d’amélioration de la vie quotidienne des populations.

A l’issue de cette rencontre, chaque association remettra ce répertoire au gouvernement de son pays afin d’inciter et de soutenir les actions gouvernementales.

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