Archive – article du samedi 24 février 2007.
Le déplacement en Guadeloupe avait pour objectif de rencontrer les partenaires et les collaborateurs antillais de la Fondation Aïdara Cherif. Différents projets de développement notamment dans le domaine agricole, et dans le domaine technique ont étés abordés : mécanique auto, bateau, maintenance de matériel divers et formation de jeunes à des technologies de pointe.
Les pays concernés (Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie et Guinée Conakry) ont besoin d’instructeurs, d’ingénieurs agronomes, de mécaniciens, de spécialistes capables de former toute une jeunesse. Ce combat pour la formation de la jeunesse en Afrique est vital.
La Fondation Aïdara Cherif s’est tournée vers ses collaborateurs des DOM TOM pour importer diverses compétences techniques de pointe en Afrique. Les échanges avec les associations antillaises qui souhaitent s’impliquer pour le développement en Afrique ont été fructueux.
Pour réaliser ces déplacements de spécialistes formateurs, la Fondation Aïdara Cherif a besoin de soutiens financiers afin que les formateurs spécialisés restent le plus longtemps possible en Afrique.
En plus du besoin de formateurs dans différents domaines techniques de pointe, le domaine sportif a été abordé. La jeunesse africaine a un énorme potentiel. Beaucoup de champions sont originaires d’Afrique mais les moyens manquent pour ouvrir des centres sportifs qui permettraient de détecter les talents. La fondation a réflechi au problème du manque d’installations, de cadres et de matériel et souhaiterait encourager des avancées dans ce secteur qui est source d’épanouissement pour la jeunesse.
Le développement de l’Afrique dans ces différents domaines permettrait à la jeunesse africaine de rester chez elle au lieu de prendre des risques dans l’ aventure du rêve européen et américain… qui souvent se solde par un voyage sans retour.